
Qui est derrière Maniopi ?

Je suis Marine DAVID, ingénieure agronome spécialisée en consommation durable.

De plus en plus d’études démontrent les bienfaits d’une consommation plus simple et plus durable. En réduisant ses déchets, en dépensant moins et mieux, en mangeant plus sain, on est en meilleure santé et on donne la priorités aux choses qui comptent vraiment.
J’ai trop entendu autour de moi que consommer durablement n’est réservé qu’aux classes aisées. Au contraire, il y a énormément d’actions qui sont à la fois bonnes pour notre porte monnaie et pour l’environnement. Consommer durablement, c’est aussi une manière d’être moins dépendant de l’augmentation des prix, ce qui est devenu enjeux primordial depuis plusieurs mois.
Il existe des solutions accessibles à tous, pour toutes les contraintes, c’est pour ça que j’ai créé Maniopi : pour contribuer à améliorer notre qualité de vie et notre pouvoir d’achat.
Plus d’infos sur la consommation durable.
“Maniopi”, ça veut dire quoi?
“Maniopi” vient de la contraction de Manihot Opi, une variété de manioc qu’on trouve à la Réunion, d’où je suis originaire. Dans le passé, parce qu’il pousse très bien et qu’il est très nutritif, le manioc était beaucoup consommé sur l’île.
Aujourd’hui, cet aliment est de moins en moins présent dans la cuisine réunionnaise. Il a été remplacé par le riz, devenu indispensable à l’accompagnement d’un bon cari ou d’un rougail. Pourtant, le riz doit être importé d’Asie car il n’est pas cultivé à la Réunion. Le manioc, produit localement, peu coûteux, est donc délaissé au profit d’un aliment importé et plus cher.
Cette contradiction est pour moi un symbole des enjeux de la consommation durable : il faudrait changer cette habitude qui impacte l’environnement, pourtant j’ai du mal à envisager autre chose que le riz dans la cuisine réunionnaise! Pour moi, la consommation durable, c’est un équilibre à trouver entre ce qu’on aime (se faire plaisir avec un bon repas, avoir un confort de vie, voyager et s’offrir de belles choses…) et ce qui est viable à long terme pour l’environnement (ressources limitées, dépendances à certaines ressources, émission de gaz à effet de serre, …).


Donc, tu es hyper écolo?
En tout cas j’essaye! J’ai adopté une autre consommation pour réduire mon impact sur l’environnement, mais je suis loin d’être parfaite. L’idée qui me correspond le plus est celle de l’éco-minimalisme : prendre conscience qu’on a réellement besoin de peu de choses, se simplifier la vie à travers la consommation durable. Je ne dis pas que je suis totalement éco-minimaliste, mais je pense être en bon chemin !
Ce que je fais au quotidien :
Acheter d’occasion. Quand je vois les économies réalisées, j’aurais du mal à revenir à du neuf!
Moins de consommation. J’achète peu d’objets dont je n’ai pas besoin. Je fais des économies, je n’encombre pas mon logement et je profite des choses qui m’épanouissent réellement.
Moins de repas à emporter. Quand je vois les prix et la qualité de la restauration rapide, j’ai de moins en moins envie d’acheter de repas à emporter. Pourtant j’adore la “malbouffe” ! J’en achète parfois, quand je suis à l’extérieur ou que je n’ai pas envie de cuisiner. Pour moi il ne faut pas se priver, se faire plaisir de temps en temps sans culpabiliser !
Mon gros point négatif est l’avion, car comme vous l’avez lu, je suis originaire de la Réunion. Difficile d’y aller en train… Je m’y rends en avion une fois par an et j’aurais du mal à y aller moins souvent. Pour moi, c’est là la limite entre actions durables et bien-être : ne plus prendre l’avion est trop contraignant si je ne peux plus voir ma famille. Pour le reste de mes déplacements j’utilise au maximum le covoiturage et les transports en commun.
Je compense mes trajets en faisant un don à la Fondation GoodPlanet, mais je sais que cela ne suffit pas. J’attends avec impatience des nouvelles sources d’énergie plus propres pour pouvoir voyager sans culpabiliser !
Impact environnemental de l’entreprise :
- Dans ma vie professionnelle comme personnelle, je cherche à réduire mon empreinte sur l’environnement : réduction des déchets, achat en local, fournitures durables, utilisation des transports communs et covoiturage lorsque c’est possible.
- Les supports de communication sont imprimés sur du papier recyclé, et je limite l’utilisation de papier. C’est aussi pour cette raison que les guides sont au format numérique.
- Les guides sont envoyés par e-mails, ce qui a un impact non négligeable sur l’environnement, j’en suis consciente.
- Le site internet est hébergé chez un des fournisseurs les plus verts : Infomaniak (basé en Suisse). Plus d’infos ici.
- J’accepte les paiements en pive (monnaie locale jurassienne).
- À chaque programme acheté, je fais un don à l’association GoodPlanet.